Panda idées #2 – Du courage !

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Cher.e.s ami.e.s,

Bienvenues dans une nouvelle décennie.

L’année 2020 a été éprouvante et beaucoup penses que l’année 2021 ne s’annonce pas comme un bon cru. Je ne vais pas vous souhaiter des choses comme la chance ou la santé, car nous le savons encore mieux qu’avant : ces choses là ne dépendent pas de nous, et les coups du sort existent.

« La peur n’évite pas le danger, le courage non plus. Mais la peur rend faible, et le courage rend fort. » 💪

Pour 2021, je vais vous souhaiter d’avoir du courage. C’est le moment de faire face, de s’améliorer, d’entreprendre, de foncer. 🚀

Au milieu de ce long hiver, je vous souhaite de trouver en vous votre invincible été. 🌞

Je vous propose de découvrir les premières Panda idées de l’année. Si un point vous interpelle, la discussion est ouverte dans les commentaires. Vous pouvez aussi me contacter sur Linkedin ou me suivre sur Twitter.

Tech 🧑‍💻

Rendin, an Estonian proptech startup that wants to improve the home rental experience, including offering a no-deposit feature, has raised €1.2 million in seed funding. 👉 Estonian proptech Rendin raises €1.2M seed for its long-term rental platform

Un signe de plus que créer un nouveau standard dans la location immobilière grâce au digital va devenir une tendance à suivre ces prochains années. 🔥


Le site Immobilier 2.0 a listé 10 jeunes pousses Proptech 👉 Proptech : Ces 10 startups françaises découvertes en ce mois de décembre

Avec notamment :

  • Melo, un agrégateur d’annonces immobilières pour chasser votre prochain investissement locatif,
  • SmartGarant, une solution qui permet aux locataires de bénéficier d’un garant avec un schéma d’assurance loyers impayés,
  • Sinimo, une plateforme qui génère automatiquement tous les contrats immobiliers, notamment les contrats de location.

Un article dans la (prestigieuse) revue Esprit proposé par Cédric O, le secrétaire d’État en charge du numérique, sur la régulation européenne en gestation pour le secteur numérique 👉 Le Digital Markets Act, un nouveau chapitre dans l’histoire du droit de la concurrence

C’est un article intéressant qui revient sur l’histoire et la philosophie des politiques de la concurrence et de leurs spécificités dans le domaine numérique. En revanche il est vraiment long donc je vous en fais ici un gros résumé. 👇

Dès l’Antiquité, les Grecs et les Romains punissaient sévèrement ceux qui raréfiaient l’offre pour renchérir les prix et organisaient artificiellement des famines. 

C’est aux États-Unis que nait le droit de la concurrence moderne.

Le Sherman Act de 1890 vise à lutter contre les trusts. Il interdit d’une part la collusion, les ententes secrètes, les cartels et d’autre part le fait, pour une entreprise en position dominante, de chercher à exclure ses rivaux du marché.

La lutte contre les monopoles repose sur des arguments tant politiques qu’économiques. C’est ce qu’illustre la phrase du sénateur républicain John Sherman : « Si nous refusons qu’un roi gouverne notre pays, nous ne pouvons accepter qu’un roi gouverne notre production, nos transports ou la vente de nos produits. »

Cela aboutira à certains des plus grands procès antitrust de l’histoire, qu’il s’agisse d’American Tobacco, de DuPont, de la Standard Oil Company, fracturée en une trentaine d’entreprises dont celles qui donneront naissance à ExxonMobil ou Chevron, culminant avec le démantèlement d’AT&T en 1984 au terme de dix ans de procédures. Pour rappel, il était alors indispensable d’être client AT&T pour obtenir une ligne téléphonique et de se fournir auprès de l’une de ses filiales pour disposer d’un téléphone.

A partir du milieu des années 1970, des intellectuels de l’école de Chicago présentent une nouvelle approche.

Robert Bork livre une lecture du Sherman Act. Il soutient que les intentions du législateur était exclusivement l’efficience économique, qui peut être approximé par le bien-être du consommateur. Il critique le « paradoxe de l’antitrust » : l’application discrétionnaire de règles de la concurrence va à l’encontre du bien-être du consommateur. Cette position est formalisée dans la doctrine du « Consumer Welfare Standard » : les opérations de concentration verticale permettent des synergies qui peuvent bénéficier aux consommateurs américains.

L’exemple de Microsoft : accusé d’abus de position dominante pour avoir imposé Windows, la firme parvient à éviter le démantèlement en contrepartie de la fourniture du code source de Windows aux concurrents de l’entreprise. Cette lecture « borkienne » a désarmé la puissance publique face à l’émergence d’une économie numérique fondée sur (l’illusion de) la gratuité pour le consommateur. Malgré un discours parfois critique à l’égard des Big Tech, l’exécutif sous Obama et Trump a systématiquement agréé les opérations de concentration dans le secteur numérique.

L’économie numérique est le domaine où la dynamique et les conséquences de la concentration sont les plus structurelles. Des caractéristiques favorisent la constitution de positions dominantes

  • Les effets de réseau : le pouvoir d’attraction croît en fonction de leur nombre d’utilisateurs, ainsi rendus « captifs » (« winner takes it all »).
  • La technologie : permet de collecter, stocker et exploiter un très grand nombre de données. Cette économie de la donnée est également une économie de la « gratuité » addictive pour le consommateur.
  • Le numérique échappe pour partie aux contraintes indépassables qui plafonnent l’efficacité des organisations physiques. L’accumulation exponentielle de données conjuguée au développement de l’intelligence artificielle et, demain, de l’informatique quantique, laisse augurer une évolution linéaire (voire exponentielle) de l’efficacité économique, les coûts des services numériques étant principalement des coûts fixes

Ces effets ont permis aux plus grosses entreprises numériques d’occuper une place prépondérante dans l’économie mondiale, en termes de nombre d’utilisateurs, de parts de marché et de puissance financière.

La domination durable de certaines plateformes pose des risques concurrentiels d’abus de position dominante de deux natures, faisant douter de la possibilité de voir émerger un jour d’autres acteurs capables de les concurrencer.

  • Des risques d’abus de position dominante sur un marché donné. L’accès des utilisateurs au service qu’il propose étant contrôlé par l’entreprise, ces derniers en deviennent captifs (on parle alors de plateformes structurantes ou « gatekeepers »).
  • Des risques pour le marché sur lequel évolue l’entreprise. La possession de données permet à ces entreprises, qui en gardent jalousement l’usage, de mettre des barrières à l’entrée de leurs marchés, qu’il est difficile, voire impossible de lever.

L’émergence d’acteurs aussi dominants n’est pas sans conséquences sur la sphère démocratique. Leur caractère structurant ou systémique s’exerce sur des marchés – l’information, la communication, la monnaie, demain la santé ou les services financiers – qui relèvent du domaine de la souveraineté politique et démocratique.

Le droit de la concurrence actuel peine à appréhender ce fonctionnement propre aux acteurs du numérique. L’ordre de grandeur des amendes se vide de son sens face à des entreprises pesant plusieurs milliers de milliards de dollars et disposant de réserves de trésorerie conséquentes.

Il y a inadéquation d’une partie des outils actuels des politiques de concurrence, comme les seuils à partir desquels les autorités de concurrence sont autorisées à intervenir, libellés en chiffre d’affaire, ce qui permet aux géants numériques de faire passer certains rachats de start-ups entre les mailles du filet. Le rachat d’Instagram par Facebook a ainsi échappé à tout contrôle car Instagram ne générait pas de revenus.

L’ensemble de ces constats de carence a conduit aux principes du Digital Markets Act (DMA).

Le texte repose centralement sur l’introduction d’un nouveau cadre de régulation dit ex ante (par opposition à l’intervention du régulateur actuel, qui n’intervient toujours que pour corriger ex post une situation de position dominante). 

Il doit permettre au régulateur compétent de disposer d’une large palette d’outils pour intervenir préventivement face aux géants numériques. On y retrouve ainsi le contrôle des acquisitions sans préjudice de leur taille, l’introduction d’obligations d’interopérabilité, l’ouverture de certains services comme les services de paiement, la portabilité des données…

Il tire les conséquences de la notion de plateforme structurante en appliquant les modalités de régulation qui existent déjà pour les infrastructures essentielles en quasi-monopole telles que le ferroviaire, l’énergie ou les télécoms.

L’Europe n’est pas seule aujourd’hui à avancer dans la réflexion. Un nombre croissant d’intellectuels américains remettent en cause les outils actuels de la politique antitrust américaine et plus particulièrement le Consumer Welfare Standard, pilier de cette politique depuis le milieu des années 1970.

Mais la dynamique américaine est tempérée par le discours patriotique sur le besoin de consolidation des secteurs stratégiques dans le cadre de l’émergence de la Chine comme puissance technologique.

Entreprendre 🚀

Albert Einstein aurait dit : si j’ai 1 heure pour résoudre un problème, je passe 55 minutes à l’analyser et 5 minutes à le résoudre. C’est le sujet de cet article de la Harvard Business Review 👉 How to Avoid Rushing to Solutions When Problem-Solving

  • An ineffective Band-Aid solution can make things worse, and can be just as damaging in the long run as the problem it’s trying to solve.
  • As H.L. Mencken said, “For every complex problem, there is a solution that is clear, simple, and wrong.”
  • 1. Go and See.
  • It’s easy to jump to lousy solutions when you don’t have a strong grasp of the facts — and you can’t get that if you don’t leave your desk, your office, or your conference room. Gathering facts comes from close observation.
  • Spreadsheets and reports are just data, two-dimensional representations of reality. Data tells you how often a machine breaks down on an assembly line. Facts — meaning direct observations — show you that the machine is dirty, covered in oil, and hasn’t been cleaned or maintained in a long time.
  • 2. Frame Your Problem Properly.
    It’s easy to mistake the symptoms for the underlying problem.
    A well-framed problem statement opens up avenues of discussion and options. A bad problem statement closes down alternatives and quickly sends you into a cul-de-sac of facile thinking.
    Consider these two problem statements:
    – Our hospital needs more ventilators.
    – Our hospital needs more ventilator availability.
    Notice that the first statement isn’t really a problem at all. It’s a solution. The only possible response to needing more ventilators is … to buy more ventilators. What’s the solution to the second problem statement? It’s unclear — which is a good thing, because it pushes us to think more deeply. Avoiding the implicit judgment (we need more machines) raises questions that help us develop better solutions: How many machines are currently being repaired? Are we doing enough preventative maintenance ? …
    If you see that your problem statement has only one solution, rethink it. Begin with observable facts, not opinions, judgments, or interpretations.
  • 3. Think Backwards. When facing a problem, instead of leaping forward toward a solution, go backwards to map out how you got here in the first place. Use the Ishikawa diagram for identifying potential factors causing your problem.
  • 4. Ask Why
  • These four steps will provide you with a more clearly defined problem.

Immobilier 🏠

Dans l’immobilier ancien, près de 30% des acquisitions ont concerné des biens dédiés à la location 👉 Immobilier: l’investissement locatif a explosé en 2020

Au Royaume-Uni, plus de 800 000 locataires, soit 7 % des locataires ont accumulé des arriérés de loyer à cause de la crise provoquée par le Covid-19. Les jeunes et les indépendants sont deux fois plus touchés que les autres locataires. L’association des propriétaires tire la sonnette d’alarme sur « une crise de la dette locative ». Un avant-goût de ce qui peut arriver en France ? 👉 840,000 private tenants in England and Wales could be behind on rent

Coup de patte personnel 🐼 🐾

Vous avez sans doute déjà entendu parler du Dry January, qui consiste à s’abstenir de boire de l’alcool pendant le mois de janvier. Cela a plein de bénéfices pour notre corps.

Mais avez-vous entendu parler du Veganuary ? C’est un défi de 31 jours pour adopter une alimentation 100 % végétale en janvier, mois idéal pour prendre de nouvelles habitudes.

Réduire les aliments d’origine animale et augmenter les aliments d’origine végétale a beaucoup de bienfaits :

  • C’est mieux pour le bien-être animal 🐟🐤🐮🐷 et quand on porte le Panda sur sa bannière, on s’y intéresse forcément !
  • Ça réduit énormément votre empreinte carbone 🌍
  • C’est meilleur pour la santé 💚
  • C’est bon tout court ! 🍽

L’association L214 vous aide en vous envoyant des recettes vegan. Vous pouvez vous inscrire sur ce site.

Voilà, c’est déjà fini. A la semaine prochaine.

N’hésitez pas à me contacter sur Linkedin ou me suivre sur Twitter.

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